ÉDENTÉS

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ÉDENTÉS

On classait, au siècle dernier, dans l’ordre des Édentés, un ensemble de Mammifères euthériens dépourvus de dents, au moins sur les prémaxillaires et l’extrémité distale des mandibules. Parmi les formes actuelles, fourmiliers, tatous, paresseux et pangolins présentent effectivement ce caractère négatif.

Néanmoins, le revêtement écailleux des pangolins est un trait bien particulier qui les éloigne des autres formes, lesquelles présentent, par contre, des caractères squelettiques particuliers. De plus, fourmiliers, tatous et paresseux sont originaires d’Amérique du Sud, où ils sont toujours localisés, alors que les pangolins ne sont connus qu’en Afrique et en Asie. Pour ces raisons, on distingue actuellement les Édentés stricto sensu des Pholidotes, les pangolins.

Cependant, des formes fossiles, malheureusement incomplètes, datant de l’Oligocène et du Miocène d’Europe, laissent supposer une origine commune à ces deux ordres, se situant sans doute au Crétacé.

1. L’ordre des Édentés

Les Édentés stricto sensu présentent sur leurs vertèbres dorsales et lombaires des apophyses surnuméraires: les anapophyses, fournissant des articulations intervertébrales supplémentaires dites xénarthrales, que l’on ne retrouve dans aucun autre ordre de Mammifères. Ce seul caractère, qui affirme la divergence précoce d’un rameau évolutif, a permis de classer dans le sous-ordre des Xénarthres les Édentés actuels, auxquels on adjoint quelques formes subfossiles comme les Glyptodons du Pléistocène.

Un certain nombre de genres, très proches anatomiquement des Xénarthres et ayant vécu au Mésozoïque, sont rangés dans le sous-ordre des Paléanodontes. Les Édentés se subdivisent donc en deux sous-ordres: les Xénarthres et les Paléonodontes.

Le sous-ordre des Xénarthres est très homogène, si l’on considère des caractères anatomiques essentiels tels que: présence d’anapophyses vertébrales, absence de dents sur les prémaxillaires, membres plantigrades pourvus de fortes griffes, faible degré d’évolution cérébrale, absence de scrotum chez le mâle. Les genres actuels se présentent sous trois formes bien différentes par leur allure générale et leur biologie; ce sont: les paresseux, les fourmiliers et les tatous, composant autant de familles faciles à caractériser.

Les paresseux

Ces animaux, qui constituent la famille des Bradypodidae , tirent leur nom vulgaire de l’extrême lenteur de tous leurs mouvements. Ils vivent presque constamment suspendus par leurs quatre membres aux arbres des grandes forêts sud-américaines. Leur fourrure est faite de longs poils de couverture, les jarres, et d’une bourre laineuse. La surface des jarres est craquelée et abrite une végétation d’algues (Chlorophycées et Cyanophycées) donnant à l’animal une parfaite homochromie avec le milieu végétal environnant.

L’extrémité des membres, fondamentalement pentadactyles, ne laisse apparaître que deux ou trois griffes puissantes – les doigts, plus ou moins régressés selon les genres, restant dissimulés sous la peau. Le crâne présente une cavité cérébrale de petite dimension, le massif facial assez bref donne à l’ensemble une forme globuleuse. La denture, d’où les incisives sont absentes, comporte 4 ou 5 dents par demi-mâchoire, en haut et en bas, toutes dépourvues d’émail. Les paresseux des genres Bradypus et Scaeophus possèdent 9 ou 10 vertèbres cervicales; c’est là la seule exception connue chez les Mammifères, où ce nombre est toujours de 7.

L’appareil digestif est très singulier, du fait de l’énorme développement de l’estomac qui est divisé en trois poches successives; la dernière, fortement musclée, est assez comparable à un gésier. Le foie au contraire est minuscule.

L’appareil circulatoire est surtout caractérisé par la présence de nombreux « réseaux admirables» (retia mirabilia ): brachiaux, iliaques, sacrés, etc., constitués par des plexus vasculaires intercalés sur le trajet des grosses veines et artères. Connus chez d’autres Mammifères, comme les Cétacés, ces «réseaux admirables» demeurent de signification physiologique inconnue.

L’appareil génital comporte chez le mâle des testicules intra-abdominaux; chez la femelle, il est marqué par la présence d’un vaste sinus urogénital et d’une cloison intravaginale.

La gestation, qui dure 4 à 6 mois, aboutit à la mise bas d’un seul petit.

Les paresseux présentent du point de vue physiologique de nombreux traits originaux, malheureusement insuffisamment étudiés. On sait du moins qu’ils ont un métabolisme très bas, une thermorégulation imparfaite (la température rectale chez Bradypus oscillant entre 28 et 35 0C et pouvant même s’abaisser à 20 0C si la température ambiante descend à 10 0C), un rythme respiratoire irrégulier pouvant, expérimentalement, supporter des arrêts de 20 minutes.

La miction et la défécation s’opèrent à intervalles très espacés (tous les 10 jours environ), la totalité des urines et des fèces évacuées pouvant alors représenter jusqu’au quart du poids total de l’animal.

La nourriture se compose essentiellement de feuilles que l’animal cueille avec ses membres antérieurs.

On a déjà dit que le fait le plus frappant de la biologie des paresseux était la lenteur de leurs déplacements. On a pu observer que la longueur des trajets parcourus journellement en position suspendue était de l’ordre de 100 à 200 m. Au sol, ils rampent avec de grandes difficultés, cependant qu’ils vont volontiers à l’eau, où leur nage est aisée.

Strictement localisés dans les grandes forêts, depuis le Nicaragua jusqu’au 25e degré de latitude sud, les Bradypodidae , dont la taille n’excède pas celle d’un chat, se répartissent en trois genres: Bradypus , vulgairement appelé aï en raison de son cri, a 3 griffes à
chaque membre; Choloepus , ou unau, a 2 griffes aux mains et 3 aux pieds; Scaeophus , comme Bradypus , a 3 griffes à chacun des membres, mais s’en différencie par divers caractères squelettiques.

Les fourmiliers

Les fourmiliers sont des Xénarthres d’assez grande taille. Ils tirent leur nom vulgaire, comme leur nom scientifique de Myrmecophagidae , de leur régime insectivore.

L’espèce la mieux connue, le tamanoir ou grand fourmilier, peut atteindre 2,20 m, queue comprise, et peser une cinquantaine de kilogrammes.

Le pelage est composé de longs poils raides, formant sur la queue un grand panache. Le crâne a une forme caractéristique, le massif facial extrêmement allongé et convexe vers le haut est quasi tubulaire. Les mâchoires sont totalement dépourvues de dents. Les membres sont terminés par des griffes puissantes, dont le nombre varie de 2 à 5 suivant les genres, que l’animal utilise pour éventrer les termitières.

La plus remarquable adaptation des fourmiliers à leur régime alimentaire se traduit par l’extraordinaire développement de leur langue. C’est un organe vermiforme, pouvant atteindre plus d’un mètre de long, que l’animal insinue dans les anfractuosités pour recueillir les fourmis et termites dont il se nourrit. Elle est pourvue d’une puissante et complexe musculature s’insérant sur le sternum. D’énormes glandes salivaires, ayant chacune la dimension de la tête de l’animal, s’étendent jusqu’à l’épaule; elles sécrètent une salive gluante qui enduit la langue et facilite la collecte des insectes.

L’estomac comporte, dans la région pylorique, une sorte de gésier musculeux qui supplée à la mastication.

Les appareils circulatoires et génitaux ont beaucoup de points communs avec ceux des paresseux.

Chez le tamanoir, un petit, généralement unique, vient au monde, après une gestation de 190 jours; il sera porté sur le dos de sa mère durant l’allaitement.

Les fourmiliers vivent en Amérique du Sud, du Guatemala à l’Argentine; ils se répartissent en trois genres. Le tamanoir (Myrmecophaga ) a une vie essentiellement terrestre; le tamandou (Tamandua ), qui ne dépasse guère la taille d’un gros chat, possède une queue préhensile et il est semi-arboricole; le myrmidon (Cyclopes ), à peine plus gros qu’un écureuil, est plus arboricole que le genre précédent, il utilise efficacement sa queue prenante pour ses déplacements dans les arbres.

Les tatous

Les tatous constituent la famille des Dasypodidae ; leur revêtement corné les fait distinguer facilement non seulement des autres Xénarthres, mais de tous les Mammifères. Dès la naissance, le jeune possède des écailles cornées; par la suite, le derme s’ossifie par places, constituant trois boucliers (céphalique, scapulaire et pelvien) entre lesquels s’étendent des bandes mobiles. Le genre subfossile Glyptodon , qui a peut-être été contemporain de l’homme préhistorique, présentait une carapace continue, analogue à celle des tortues.

Chez les tatous actuels, la face ventrale présente une pilosité plus ou moins abondante, alternant avec des écailles disposées sans ordre. Le genre Chlamyphorus est entièrement revêtu d’une épaisse fourrure, la carapace n’est reliée au corps que sur la ligne médio-dorsale et aux extrémités antérieure et postérieure.

La musculature peaussière est toujours bien développée; dans le genre Tolypeutes , elle permet à l’animal de s’enrouler en une boule parfaite présentant une défense sans faille à l’adversaire éventuel.

Le squelette des tatous est surtout remarquable par les soudures qui s’effectuent, de manière variable suivant les genres, entre les vertèbres cervicales d’une part et sacrées et lombaires d’autre part. Des apophyses transverses des vertèbres lombaires fournissent une solide assise aux plaques osseuses dermiques. Les membres sont généralement pourvus de 5 doigts avec une prépondérance du 3e, tous portent des griffes robustes. La denture, toujours très importante, tend à une relative homodontie. Le genre Priodontes peut avoir jusqu’à 70 dents, un des chiffres les plus élevés chez les Mammifères.

La physiologie de la reproduction est tout à fait particulière dans le genre Dasypus. Après la formation de la cavité amniotique, le disque embryonnaire s’épaissit, formant deux bourrelets qui se divisent en 4, 8 et même 12 zones ordonnées symétriquement et reliées chacune par un fin canal à la cavité amniotique demeurée unique. Chaque bourgeon fournit un embryon complet. Cette polyembryonie est régulière et non accidentelle comme chez la plupart des autres Mammifères. En outre, mais ce qui est beaucoup moins rare parmi les Mammifères, la nidation de l’œuf est généralement différée chez les tatous.

Le fouissage est une des adaptations les plus remarquables des tatous. Le genre Dasypus , qui ne compte pourtant pas parmi les meilleurs terrassiers de ce groupe, creuse des galeries compliquées pouvant atteindre 5 m de long; on en a vu en captivité s’enterrer complètement en moins de deux minutes dans un sol dur. Ce même genre Dasypus est par ailleurs un coureur remarquable. En raison de son poids spécifique élevé, il peut également courir sous l’eau, sur le fond des étangs et des rivières; mais, après avoir rempli son tube digestif d’air, il est aussi en mesure de nager en surface.

Le régime alimentaire des tatous est surtout entomophage, mais beaucoup de genres sont omnivores et mangent volontiers des végétaux, des Mollusques et divers petits Vertébrés.

Le genre le plus grand est Priodontes qui peut mesurer 1 m et peser 50 kg, la taille des huit autres genres qui peuplent la presque totalité du continent sud-américain va de celle d’un rat à celle d’un petit chien. Depuis plus d’un siècle, le genre Dasypus s’est répandu en Amérique du Nord et atteint aujourd’hui la Floride.

2. L’ordre des Pholidotes

Chez les pangolins, toute la surface du corps, queue, tête et pattes incluses, est recouverte de grosses écailles, d’origine purement épidermique, assez comparables dans leur structure à celles des Reptiles et se chevauchant partiellement comme les tuiles d’un toit. Dans certaines espèces, quelques poils s’intercalent entre les écailles, mais toutes ont sur la partie ventrale du corps une pilosité assez abondante.

Les pangolins sont munis d’une queue, qui peut être deux fois plus longue que le corps de l’animal. Le géant du groupe, Manis gigantea , atteint une longueur de 1,50 m, queue comprise.

Le crâne (où les os jugal et lacrymal ainsi que l’arcade zygomatique ont disparu) est très petit et allongé; les dents sont totalement absentes. Le caractère le plus original du squelette consiste dans la présence d’un long processus postérieur du sternum, pouvant atteindre la région pelvienne et sur lequel viennent s’insérer les muscles protactiles et rétractiles de la langue. Les membres sont généralement terminés par 5 doigts pourvus de fortes griffes utilisées pour éventrer les termitières. Chez certaines espèces, la main ne comporte que 3 doigts fonctionnels, les autres étant vestigiaux.

L’appareil digestif, adapté à un régime strictement myrmécophage, comporte une langue vermiforme (atteignant jusqu’à 25 cm de long) que des glandes salivaires très développées enduisent d’une salive visqueuse. Les termites et les fourmis capturés par cet organe sont broyés dans l’estomac grâce à une protubérance pylorique garnie de denticules cornés, et aux petits cailloux avalés avec la nourriture.

Le système nerveux est caractérisé par le faible développement de l’encéphale qui ne représente que 3 p. 1 000 du poids du corps, soit un des plus faibles pourcentages rencontrés chez les Mammifères. Certains auteurs ont mis en relation cette encéphalisation réduite avec l’absence d’apports sensoriels cutanés due à la nature du tégument. Les yeux sont minuscules, mais l’odorat bien développé. La prédominance de l’olfaction est attestée par l’importance des cornets turbinaux des fosses nasales et le développement corrélatif des aires olfactives du cerveau. Ajoutons qu’un complexe glandulaire situé dans la région périanale sécrète une substance odorante qui joue sans doute un rôle essentiel dans les relations interspécifiques et intraspécifiques.

Les pangolins, habitant de préférence les régions boisées, y compris les forêts galeries de la savane, sont des animaux à activité surtout nocturne. Chez certaines espèces, comme Manis tricuspis , l’arboricolisme est très marqué, la queue préhensile permet à elle seule la suspension aux branches. Chez les espèces vivant au sol, la marche bipède n’est pas rare, la queue fournissant dans ce cas un appui complémentaire. Au repos, ou en position défensive, les pangolins s’enroulent sur eux-mêmes; dans cette attitude, la mère protège le jeune, toujours unique, en le recouvrant de sa queue.

Les sept espèces connues appartiennent toutes au genre Manis ; quatre peuplent l’Afrique depuis le sud du Sahara jusqu’au 28e degré de latitude sud; les trois espèces asiatiques se rencontrent en Inde, Malaisie, Birmanie et Chine du Sud.

édentés
n. m. pl. ZOOL Ancien ordre groupant les mammifères placentaires dépourvus de dents ou à dents peu nombreuses et de structure simplifiée, actuellement disloqué en xénarthres (tatous, fourmiliers, paresseux), pholidotes (pangolins) et tubulidentés (oryctéropes).
Sing. Un édenté.

édentés [edɑ̃te] n. m. pl.
ÉTYM. 1829; p. p. substantivé de édenter, lat. sav. edentata.
Ordre de mammifères placentaires à incisives réduites ou absentes (seuls les fourmiliers sont dépourvus de dents). || Familles d'édentés actuels représentées en Amérique. Fourmilier (myrmécophagidæ), paresseux (bradypodidæ), tatou (dasypodidæ).Édentés fossiles : Palœonodonta, petits animaux de l'éocène, Pilosa (paresseux géants et arboricoles, fourmiliers, gros animaux comme le Mégathérium), Cingulata (glyptodontes, tatous). || On distingue les édentés xénarthres (paresseux : aï ou bradype, unau; fourmilier, tamandua, tamanoir; tatou, priodonte) et les édentés pholidotes (pangolin).
Au sing. || Un édenté. Animal (espèce ou individu) de cet ordre.
HOM. Édenter.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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